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Publié le 13/11/2022 23:19 Mis à jour le 13/11/2022 23:20
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Vincent Reynouard, un Français de 53 ans connu et reconnu coupable d’avoir plusieurs fois nié la Shoah, a été arrêté jeudi 10 novembre en Ecosse, a appris dimanche franceinfo de sources bien informées.
Vincent Reynouard était recherché pour purger une peine d’un an de prison à laquelle il a été condamné par la cour d’appel de Caen en 2015 pour “contestation d’un crime contre l’humanité” après avoir contesté l’existence de l’extermination des Juifs en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Guerre. Sa condamnation est devenue définitive en 2020.
Les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH) ont également voulu l’entendre dans une enquête ouverte en août 2020 pour des tags sur les murs du centre mémorial d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne). Le mot “témoin” y avait été rayé, celui de “menteur” était inscrit à côté, ainsi que la mention “Reynoire a raison”, provoquant notamment la réaction du président Macron condamnant “avec la plus grande force cet acte indicible”.
Vincent Reynouard s’était illustré quelques années plus tôt en niant la responsabilité des SS dans le massacre d’Oradour-sur-Glane, au cours duquel 643 personnes avaient perdu la vie le 10 juin 1944.
Un mandat d’arrêt avait été délivré par la justice pour l’exécution de la peine d’un an de prison, visant notamment le Royaume-Uni où Vincent Reynouard semblait être basé.
Après s’être échappé de la police britannique en 2021, le fugitif a été rattrapé cette fois. La police écossaise a confirmé dimanche à franceinfo l’arrestation “pour le compte des autorités françaises” d’un homme de 53 ans dans le village balnéaire d’Anstruther, sur la côte de la mer du Nord.
Une procédure judiciaire est désormais en cours pour extrader l’homme vers la justice française. En contact avec franceinfo, le général Jean-Philippe Reiland, patron de l’OCLCH, s’est félicité de cette arrestation, saluant le travail de la police écossaise et y voyant un message selon lequel “quelle que soit l’heure, nous chercherons des écrivains français même à l’étranger”.
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